Café des parents du jeudi 9 novembre

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Temps de rencontre et d’échange sur la parentalité ouvert à tous !

Marie-Laure Flajoulot explique ce qui vous attend :

« Selon le Nouveau Petit Robert 2009 :

Douce / Doux : qui est agréable aux sens (ouïe, odorat, toucher, vue…). Renvoie à quelque chose de positif.

Violence : force brutale ; forcer, obliger.

Douce Violence : l’association de ces deux mots est une figure de style appelée Oxymore qui vise à rapprocher deux termes (nom et adjectif) que leurs sens devraient éloigner. Cela exprime ce qui est inconcevable, absurde.

Christine SCHUHL associe ces deux termes pour nommer les gestes et les maladresses verbales de l’adulte envers l’enfant. Elle précise que « ce n’est pas de la maltraitance », mais que « c’est une sorte de ressenti immédiat que l’adulte va faire vivre à l’enfant sans forcément prendre conscience de ses conséquences ».

Ce sont des négligences des adultes où la volonté et le confort de l’adulte prennent le dessus sur celui de l’enfant.

Ce sont des instants où l’adulte n’est plus dans la relation avec l’enfant, où il « se laisse emporter » par un geste brusque, un jugement, un a priori, une étiquette…. Dans ces moments, les adultes se retrouvent bien malgré eux, à donner aux enfants qu’ils accompagnent un modèle de l’adulte qui est juste à l’inverse de ce qu’ils aimeraient transmettre.

Les douces violences, les paroles blessantes se jouent à travers les mots mais aussi dans toute la communication non verbale. Un soupir, un geste sec, un regard qui se lève vers le ciel, sont des moments éphémères où l’on ne considère plus l’autre.

Sans préméditation, ces gestes, ces paroles, ces regards, de manière répétée, s’inscriront dans le patrimoine affectif de l’enfant. C’est pourquoi il est important de les repérer !

Où commence la douce violence et où se termine l’éducation ?

A travers une série de vignettes nous tenterons de repérer ces « douces violences » qui s’immiscent dans notre quotidien.

Le but du débat n’est pas de culpabiliser les parents mais de prendre le temps de s’arrêter pour regarder ces moments où les mots et les gestes dépassent la pensée, où la spontanéité et les a priori prennent le dessus, et d’ouvrir une réflexion sur ce qu’il est possible de mettre en place pour y remédier. »

 

 

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